Guélor Kanga en D2 turque: un transfert qui fait jaser au pays !

C’est une surprise de taille dans le mercato estival. Le mercato d’été réserve souvent son lot de surprises, mais celle-ci a fait l’effet d’un petit séisme au Gabon. Guélor Kanga, l’un des joueurs les plus emblématiques de la sélection nationale, a officialisé son transfert en deuxième division turque. Une décision inattendue qui suscite une avalanche de réactions, tant chez les supporters que chez les observateurs du football africain.
Un choix de carrière inattendu
À 34 ans, alors qu’on le disait proche d’un retour sur le continent ou d’une reconversion progressive, Kanga a finalement opté pour un contrat d’un an avec option dans le club turc de Esenler Erokspor, pensionnaire de la TFF 1. Lig (D2). Connu pour son tempérament de feu et son style de jeu percutant, l’ancien milieu de l’Étoile Rouge de Belgrade semble vouloir prouver qu’il n’a rien perdu de sa grinta
Réactions en chaîne au Gabon
Ce transfert n’a pas tardé à faire réagir au pays. Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Certains fans saluent sa détermination à rester compétitif malgré l’âge, tandis que d’autres estiment que la D2 turque n’est pas à la hauteur de son standing.
Quel impact sur la sélection ?
La question qui brûle les lèvres: pourquoi la plupart des joueurs de l’équipe nationale évoluent dans des championnats ou des clubs mineurs voire même de seconde zone à l’étranger ? C’est quand-même étrange que malgré un niveau correct ou même plus que correct, les joueurs gabonais n’arrivent pas à briller à l’international, hormis quelques rares exceptions. Résultat, le niveau de l’équipe laisse souvent à désirer. Certains joueurs n’ont clairement pas le niveau international. Il y a vraiment de quoi se poser des questions.
Un manque de connexion ou manque d’ambition ?
Il semblerait que nos panthères n’ont pas de connexion dans le milieu, c’est-à-dire, des gens percutants capables de les proposer à des clubs beaucoup plus intéressants. Et pourtant, un gabonais était recruteur du Milan AC en Serie A (ndlr, D1 italienne) il y a quelques années, en la personne de Pierre Obame, père de Pierre-Emerick Aubameyang. Aujourd’hui, il y a Fabrice Do Marcolino, qui est recruteur pour Rennes en Ligue 1 (ndlr, D1 française). Ces derniers auraient pu ouvrir des portes ou facilité la vie aux meilleurs éléments pour la gloire du pays.
On pourrait aussi évoquer un possible manque d’ambition de la part de certains joueurs mais c’est difficile à croire. Personne ne peut accepter d’aller jouer en D2 turque alors que de meilleures options s’offrent à lui. C’est complètement illogique.